T34/76 Russian tank (2 kit x box)

10.20 

Kit Plastique ARMOURFAST au 1/72

Rupture de stock

UGS : ArmourFast 99005 Catégories : , Étiquette :

T-34

 
T-34/76 modèle 1942
T-34-85 au Musée des blindés de Saumur.
T-34-85 au Musée des blindés de Saumur.
Caractéristiques générales
Équipage4
Longueur5,92 m
Largeur3 m
Hauteur2,45 m
Masse au combat28,5 tonnes
Armement
Armement principalcanon F-34 de 76,2 mm (100 obus)
Armement secondairedeux mitrailleuses DT de 7,62 mm (3 150 coups)
Mobilité
MoteurV12 diesel V-2-34
Puissance500 ch (367,7 kW)
SuspensionChristie
Vitesse sur route55 km/h sur route; 40 km/h en tout-terrain.
Puissance massique17,5 ch/tonne
Autonomie350 km sur route; 250 km en tout-terrain.

Descendant des chars rapides « BT », le « T-34 » est un char de combat moyen entré en service en 1940 au sein de l'armée rouge. Il constituait à l'époque un remarquable équilibre entre les trois facteurs majeurs qui définissent la qualité d'un blindé, à savoir : la puissance de feu, la protection et la mobilité. Cette réussite en fait l'un des atouts de l'Union soviétique face à l'invasion de la Wehrmacht, mais leur faible nombre en 1941/1942 et le manque d'entrainement des soldats soviétiques à cette époque ne put changer le cours des évènements. Bien que rapidement dépassé par les productions étrangères, le T-34 va tout de même rester en production de 1940 à 1958, avec un total d'unités produites estimé à 84 070 exemplaires, ce qui en fait le second char le plus produit de tous les temps, juste derrière ses successeurs, les T-54 et T-55. Il montra une capacité d'évolution certaine, une facilité de construction et d'entretien qui lui permirent d’être disponible en très grand nombre, ce qui lui assura une longévité exceptionnelle, 27 pays l'utilisant encore en 1996.

Genèse[modifier | modifier le code]

 

Les chars récents équipant l'armée rouge au moment de l'invasion allemande : de gauche à droite, un BT-7, le prototype A-20, le T-34 modèle 1940 et le T-34 modèle 1941. La découverte du T-34, non signalée par les services de renseignement de l'Abwehr, sera une surprise si frappante pour l'État-major allemand que le général Von Kleist le considèrera comme "le meilleur char du monde"1 ; l'URSS en produira 55 000 avant la fin de la Grande guerre patriotique.

L'usine n°183 de Kharkov reçut l'ordre, le 14 octobre 1937, de construire un successeur au BT-7. Il en résulta le prototype "A-20" qui tout comme les "BT" avait la possibilité de rouler sur chenilles ou sur ses roues, une fois les chenilles otées. Les retours d'expériences des tankistes républicains utilisant des "BT" lors de la guerre d'Espagne décidèrent les autorités soviétiques à produire un prototype roulant uniquement sur ses chenilles, le "A-32". Une version surblindée prit le nom de "A-34". Le 31 mars 1940, le ministre de la défense soviétique donne son accord pour la production de 150 exemplaires du "A-34", sous le nom de T-34.

Description technique[modifier | modifier le code]

L'arrangement général du véhicule est classique, avec le moteur à l'arrière. Tous les côtés de la caisse sont inclinés par rapport à la verticale. Cette caisse est fabriquée avec des plaques d'acier homogènes soudées entre elles.

Le dessous du char est constitué de deux plaques épaisses de 20 et 22 mm et possède une trappe pour l'évacuation d'urgence. Elles seront de 20 mm sur le T-34 modèle 1942.

Le blindage du T-34 modèle 1940 est de 45 mm pour la face avant et les flancs, châssis et tourelle. Il passe à 52 mm pour la tourelle de face, arrière et de côté sur le T-34 modèle 1941. Le T-34 modèle 42 adopte un blindage de 60 mm de face pour le châssis et la tourelle, 45 mm pour l'arrière du châssis. Sur le modèle 1943, le blindage passe à 70 mm pour la face de la tourelle. Le T-34/85 adopte une tourelle de 90 mm d'épaisseur de face, et de 75 mm en latéral. Son blindage arrière est toujours de 45 mm pour le châssis, 52 mm pour la tourelle.

La caisse est divisée en quatre compartiments distincts. De l'avant vers l'arrière, on a :

  1. Le poste de pilotage, situé juste derrière la plaque de blindage inclinée du glacis, avec le pilote à gauche et l'opérateur radio à droite. Le pilote dispose d'une trappe rectangulaire d'assez grande dimension, surmontée de trois périscopes. Devant son siège, deux cadrans : un tachymètre et un compte-tours. Il dispose de trois pédales (embrayage principal, frein et accélérateur) et de quatre leviers (deux commandant les embrayages latéraux, un frein de parking et un passage de vitesse). Il a également accès aux bouteilles du système de démarrage d'urgence du moteur à air comprimé, au tableau électrique du véhicule et au système d'interphonie TPU. L'opérateur radio dispose, lui, d'une petite meurtrière en protubérance où est montée sur rotule une mitrailleuse de type DT. À droite de son siège se trouve la radio.
  2. Le poste de combat est surmonté par la tourelle qui embarque le canon et sa mitrailleuse coaxiale DT. Le chef de char se trouve à gauche et le pourvoyeur de la pièce à droite. Une grande partie de l'espace disponible dans la tourelle est pris par la culasse du canon et la zone de recul de celui-ci, la plupart des munitions (68 obus) est rangée sur le plancher dans des caisses. Neuf obus sont disposés sur les côtés du char (3 perforants à droite et 6 à fragmentation à gauche), les munitions de mitrailleuse sont disposées sur le côté droit et au sol entre le pilote et le radio. Le char standard embarque 46 chargeurs de 63 coups, les modèles sans radio construits au début de la production en ont 29 supplémentaires à la place de la radio, ce qui donne respectivement 2 898 et 4 725 coups disponibles. Le toit de la tourelle possède une seule et unique écoutille à l'arrière, servant aux deux hommes de la tourelle. Elle s'ouvre vers l'avant et inclut sur sa gauche un périscope d'observation. Devant, à gauche, se trouve le périscope de visée PT-6 et à droite est placé le ventilateur d'extraction de fumées sous son dôme blindé.
  3. Le compartiment du moteur est séparé par une cloison amovible du compartiment de combat. Le moteur V-2 y est monté longitudinalement, encadré par les deux radiateurs et les deux réservoirs avant. Il est surmonté par le filtre à air du type « Pomom ».
  4. Le logement de la transmission contient la boîte de vitesses à 4 rapports avant et un arrière, l'embrayage principal à friction couplé à un grand ventilateur et, sur les côtés, deux embrayages latéraux. De plus, il contient les deux réservoirs arrière, avec, au-dessus d'eux, le démarreur électrique ST700. Le générateur GT-4563A délivre 1 kW, six batteries STE-128 l'assistent. Deux voltages sont disponibles (12 et 24 V) pour tous les éléments actionnés électriquement à savoir : le démarreur, le moteur de rotation de la tourelle (à partir de 1944), le ventilateur de celle-ci ainsi que la dynamo de la radio.

Armement[modifier | modifier le code]

Le "T-34 modèle 1940" possède un canon de 76 mm L-11 aux performances antichar modestes. Un essai se fait avec une pièce antichar plus performante de 57 mm Zis-2 puis Zis-4 permettant de perforer 94 mm de blindage à 500 mètres sous une incidence de 90°. Le "T-34/57" ne sera toutefois produit qu'à 133 exemplaires, l'obus explosif utilisé étant peu performant contre l'infanterie. Est adopté alors le 76 mm F-34 L/42 sur le "T-34 modèle 1941", avec obus antichar BR-350A, permettant de perforer à 500 mètres 57 mm de blindage incliné à 30°, ou encore 47 mm à 1000 mètres, 32 mm à 2000 mètres. Faute de mieux, ce canon sera utilisé sur les T-34 modèle 1942, modèle 1943 et modèle 1943/1944. Ce dernier modèle peut toutefois utiliser une munition nouvelle, l'obus sous-calibré BR-350P capable de percer 92 mm de blindage à 30° à 500 mètres, 58 mm à 1000 mètres. Pour conclure, la puissance des canons montés sur les T-34/76 et T-34/57 était suffisante pour percer les blindages des chars allemands de 1941, mais incapable de faire jeu égal avec les productions allemandes à partir de 1942 (On pense notamment au modèle "Panzer IV ausf G" dont le blindage de tourelle et châssis, bien que verticalement monté, atteignait 80 mm)... Ce constat sera d'autant plus vrai avec l'apparition ultérieure du Panzer VI "Tiger" fin 1942. La meilleure chance de survie et de réussite pour les chars russes de type T-34 est donc, début 1943, la chasse en meute (la masse de blindés devant palier leurs déficiences conceptuelles). Les résultats des grandes offensives post-Stalingrad (opérations UranusSaturneMars) montreront toutefois les limites de l'organisation tactique blindée des Soviétiques, celles-ci ayant du mal à maintenir une cohésion d'ensemble sur le long terme.

Apparaît fin 1943, début 1944 le T-34/85 armé du canon de 85 mm Zis 5/85, dont les performances, bien que meilleures que le 76mm du T-34, restent encore insuffisantes pour concurrencer le Tigre et le char Panther. Ce canon est donc très vite remplacé par le 85 mm D-5T au performances bien plus convaincantes. Le canon de 85mm modèle D-5T (1030 m/s) inverse la tendance avec une perforation de 110mm à 1000 mètres de distance ce qui lui permet de se mesurer aisément à la majorité des chars Allemands et lui fait prendre un avantage décisif sur la dernière version du Panzer IV, la version ausf.H.

Le T-34/85 devient l'un des plus gros dangers pour les blindés allemands qui recommencent à le craindre comme en 1941 avec le T-34/76. En plus de l'amélioration du canon et du blindage, le nouveau modèle bénéficie d'une précision bien meilleure grâce à de nouvelles optiques de tir, apparues fin 1943 et inspirées des modèles allemands, optiques aidant à un calcul balistique plus rapide et plus précis.

La compétition entre Panther et T-34/85 devient féroce, ce dernier pouvant maintenant l'engager et le détruire à une distance de 800 mètres. La qualité des blindages allemands décroissant au fil des années par manque de matière première jouera aussi, des rapports de combats de la fin de la guerre indiquant des perforations au delà de 900/1000 mètres.

Production en grande série[modifier | modifier le code]

 

Départ de chars T-34 de l'Usine Ouralmach de Iekaterinbourg (agence Novosti, 1942).

Seuls 115 T-34 sont produits pendant l'année 1940. Le nouveau char pose en effet de nombreux problèmes de fabrication, tant sur le plan de la mise en place des chaînes d'assemblage que par des défauts de jeunesse du char, qui seront corrigés peu à peu :

  • les injecteurs du V-2 furent corrigés, ce qui augmenta la fiabilité et l'endurance.
  • le canon F-34, testé expérimentalement le 23 novembre 1940, remplaça le L-11, dès le 400e exemplaire de la série, en février 1941.
  • une nouvelle tourelle blindée à 52 mm fut conçue à Marioupol.

Au cours de l'année 1941, la production réussit alors à atteindre des niveaux respectables :

  • avant son évacuation vers Nijni Taguil en septembre, l'usine n°183 produit 1560 chars en travaillant en 2 équipes de 12 h ;
  • l'usine « STZ » commence la production et celle du V-2. Les T-34 construits à Stalingrad sont identifiables par leur tourelle coulée d'un bloc du fait de sa meilleure métallurgie ;
  • l'usine n°112 « Krasnoye Sormovo », mise sur le programme en juillet, en produit 161 (dont 173 exemplaires d'une variante à moteur essence M-17T (du fait de la rareté du V-2)) ;
  • l'usine n°183 « KhPZ » à Nijni Taguil où la production reprit dès décembre en assemblant 25 exemplaires.

Au total, en 1941, 2 800 chars sortent de chaînes de montage. Cependant, au vu des pertes et de la situation de l'Armée rouge, c'est encore insuffisant.

Le département KB-520, évacué dès le 19 septembre, entreprend alors en urgence de réétudier toutes les parties du char, afin de faciliter la production de masse et d'économiser les matières premières stratégiques comme le caoutchouc et les métaux non ferreux : à cette occasion, 765 composants sont économisés sur chaque exemplaire. La soudure et les pièces moulées sont utilisées au maximum. Des améliorations interviennent comme le montage de filtre à air du type cyclone, remplaçant les précédents d'une construction déplorable, prolongeant grandement la durée de vie des moteurs. Une boîte de vitesse à cinq rapports est choisie, plus fiable et autorisant une plus grande vitesse en tout terrain.

En août, une tourelle plus spacieuse de forme hexagonale est adoptée. Elle est, là encore, construite soit d'un bloc, soit en plusieurs éléments soudés, selon le lieu de fabrication. Elle supprime la grande trappe des premiers modèles et adopte deux écoutilles indépendantes, plus légères à ouvrir et évitant au tireur et au chef de char d'avoir à se pencher pour regarder vers l'avant du char. Le canon peut être maintenant démonté directement, par l'avant de la tourelle.

La standardisation de la production en souffre parfois. On trouve des expédients sommaires, pour contrer les manques de matériaux et la disparition de sous-traitants, comme par exemple :

  • l'usine n°112 qui remplace les cartouches à gaz de démarrage d'urgence du moteur, par des munitions réformées ;
  • STZ qui supprime les bandes de caoutchouc des roues quand ce matériau vint à manquer.

Mais ce travail de fond paie rapidement, le char devenant très économique à produire. En 1942, malgré l'abandon temporaire de STZ à Stalingrad à l'approche des troupes allemandes, 5 684 chars ont été construits, soit 119,7 % de la production prévue. Pour remplacer la production de Stalingrad, trois nouvelles usines sont mises à contribution :

Une variante à canon de 57 mm à haute vitesse initiale ZIS-4 est aussi réalisée à quelques exemplaires, mais le prix prohibitif de ce canon et son manque d'efficacité sur l'infanterie limita son usage.

En 1943, 7 466 T-34/76 sortent des chaînes. On voit apparaître une coupole pour le chef de char, là encore de deux modèles soudé ou coulé, selon le lieu de production. L'usine UZTM abandonne, elle, la production de chars pour produire des chasseurs de chars dérivés du châssis du T-34, les SU-85 et SU-122. L'année suivante voit son remplacement par le nouveau modèle T-34/85, et seuls 3986 exemplaires de ce modèle sont donc assemblés.

Informations complémentaires

Poids0.15 kg
Dimensions16 × 4 × 26 cm
Echelle

1/72

Matériau

Plastique

Période

1939-1945/WW2

Nation

USA

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