Daimler Dingo
Daimler Dingo | |
Daimler Dingo | |
Caractéristiques de service | |
---|---|
Utilisateurs | Royaume-Uni Canada |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Production | |
Concepteur | BSA |
Production | 6 626 |
Caractéristiques générales | |
Équipage | 2 membres d'équipage |
Longueur | 3.2 m |
Largeur | 1.7 m |
Hauteur | 1.5 m |
Masse au combat | 3 tonnes |
Armement | |
Armement principal | BREN, Fusil antichar Boys, ou plus rarement une mitrailleuse Vickers K |
Mobilité | |
Moteur | 6 cylindres Daimler de 2,5 litres, moteur essence |
Puissance | 55 ch (41 kW) |
Transmission | Boîte de vitesses à présélection, 5 vitesses avant, 5 vitesses marche arrière |
Vitesse sur route | 88,5 km/h |
Puissance massique | 18,3 ch/tonne |
Autonomie | 320 km |
modifier |
La Daimler Scout Car, également connue en service comme "Dingo" (en référence au chien sauvage australien), est un véhicule de reconnaissance rapide faiblement blindé 4x4 britannique de la Seconde Guerre mondiale. Il servit également aux liaisons et aux transmissions.
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1938, le War Office publie une directive relative aux véhicules de reconnaissance. Parmi les prototypes soumis par Alvis, BSA et Morris, celui de BSA est retenu. La production est confiée à Daimler, constructeur de véhicules au sein du groupe BSA. Le véhicule reçoit pour appellation officielle Daimler Scout Car, mais il devient bientôt connu sous le nom de Dingo, nom du prototype proposé par Alvis.
Probablement l'un des véhicules de combat blindés au blindage le plus mince produit par le Royaume-Uni durant le conflit, le Dingo est une voiture blindée pour deux membres d'équipage. Il est plutôt bien protégé relativement à sa petite taille, avec 30 mm de blindage au maximum, sur l'avant de la caisse. Le moteur se trouve à l'arrière. L'une des innovations du Dingo est sa boîte de vitesses : un présélecteur de vitesse - de type boîte Wilson - et un joint de transmission hydraulique offrent cinq vitesses dans les deux directions. La première version du Dingo (Mark I) disposait de quatre roues directionnelles ; cette fonctionnalité disparaît sur le Mark II, les conducteurs inexpérimentés trouvant le véhicule difficile à contrôler.
Bien que le Dingo dispose d'une plaque sous le châssis, destinée à lui permettre de glisser sur des surfaces inégales, il reste extrêmement vulnérable face aux mines. Le véhicule n'embarque pas de roue de secours, rendue inutile par l'usage de pneus anti-crevaison (presque pleins) en caoutchouc au lieu de pneumatiques. Malgré ces pneus en dur, la suspension indépendante rend la conduite plutôt confortable. Un siège rotatif, à côté du siège du pilote, permet à son équipier d'utiliser la radio type Wireless Set No. 19 ou l'arme en place (un BREN la plupart du temps). Le moteur est relativement discret, et la silhouette est basse, ce qui constitue des avantages dans les missions de reconnaissance allouées au véhicule.
Usage opérationnel[modifier | modifier le code]
Le Dingo connaît son baptême du feu au sein du corps expéditionnaire britannique (1st Armoured Division et 4th Northumberland Fusiliers) lors de la bataille de France. L'expérience est si concluante qu'il n'a pas été question de remplacer le Dingo avant 1952, année d'arrivée de son successeur le Daimler Ferret. Au milieu des années 1970, le Dingo était toujours en service à Chypre, au Portugal et au Sri Lanka.
Informations complémentaires
Poids | 0.37 kg |
---|---|
Dimensions | 24 × 6.5 × 34 cm |
Echelle | 1/35 |
Matériau | Plastique |
Période | 1939-1945/WW2 |
Nation | Anglais-British |
En plus | Photo Découpe |
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.