1/48 Mirage 2000D US Tour

69.00 

Maquette Plastique KINETIC 1/48

Rupture de stock

UGS : KIN48124 Catégories : , , Étiquettes : , , ,

Dassault Mirage 2000

Dassault Mirage 2000
Vue de l'avion.
Un Mirage 2000B de l'escadron de chasse 2/5 Île-de-France de l'Armée de l'air en 2010, équipé de missiles air-air Super 530Note 1.

Constructeur Dassault aviation
RôleAvion de chasse et de pénétration basse altitude tous temps
StatutEn service
Premier vol (2000 C)
Mise en serviceété 1984 (2000 C), avril 1999(2000-5)
Nombre construits601
Équipage
1 pilote (+ 1 navigateur officier système d'armes sur biplace)
Motorisation
MoteurSnecma M53-P2
Nombre1
TypeTurboréacteur avec postcombustion 1 SNECMA M53-P2 de 9 700 kgp de poussées avec P.C.
Poussée unitaire65 kN (98 kN avec postcombustion)
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure9,13 m
Longueur14,55 m
Hauteur5,20 m
Surface alaire41 m2
Masses
À vide7 600 kg
CarburantInterne : 3 200 kg
Externe : 6 200 kg
Avec armement13 800 kg
Maximale16 500 kg
Mirage 2 000-5 : 17 500 kg
Performances
Vitesse maximale2 340 km/h(Mach 2,2 à 15 000 mètres
Mach 1,2 à basse altitude
)
Plafond18 000 m
Vitesse ascensionnelle18 000 m/min
Rayon d'action(avec réservoirs externes) 1 600 km
Endurance3 335 km avec réservoirs largables
Charge alaire337 kg/m2
Rapport poussée/poids(à vide) 1,288
Facteur de charge+9 G / -3,2 G
Armement
Interne2 canons DEFA 554 de 30 mm(sauf versions N, D et B) - 125 coups par arme.
Externe6 300 kg de charges (7 000 kgpour le 2000-9), incluant des missiles air-air R550 Magic II(toutes versions), Super 530D(2000 C), MICA (IR ou EM) (2000-5F) ; des bombes freinées ou guidées par laser et des missiles air-sol Apacheou de croisière SCALP-EG(2000 D) et le missile nucléaire ASMPA (2000 N)
Avionique
Commandes de vol électriques, centrale de navigation à inertie, radar RDY (2000-5/-5Mk2) et RDI (2000C/EG) avec capacité Look Down/Shoot Down, pilote automatique et contre-mesures électroniques intégrées

Le Mirage 2000 est un avion de chasse conçu par la société française Dassault Aviation, à la fin des années 1970. Bien que la formule à aile delta fasse penser au Mirage III des années 1960 et que le Mirage 2000 soit de taille comparable, il s'agit en fait d'un avion entièrement nouveau, avec une surface alaire plus importante, naturellement instable pour améliorer sa manœuvrabilité et équipé de commandes de vol électriques. Mis en service en 1984, le Mirage 2000 est principalement utilisé par l'Armée de l'air française qui en a reçu 315 exemplaires, tandis que 286 autres ont été exportés vers huit pays différents.

Conception[modifier | modifier le code]

En , l'Armée de l'air française lance le programme Avion de combat futur (ACF) pour lequel elle demande un avion bi-réacteur doté de Snecma M53 et avec une aile fixe, destiné à des missions de supériorité aérienne. Tout en préparant une réponse à cet appel d'offres, le constructeur Dassault Aviation lance dès l'année suivante, sur fonds privés, l'étude d'un avion monoréacteur à aile deltabaptisé « Delta 2000 ». Le , le programme ACF est arrêté, pour des questions de coûts, et le gouvernement décide d'adopter à la place le projet du Delta 2000.

Cockpit du Mirage 2000.

Quatre prototypes d'un avion de chasse monoplace (Mirage 2000C) sont commandés officiellement en 1976 :

  • Le "Mirage 2000-01" fait son vol inaugural le . A l'issue des premiers vols d'essai, plusieurs modifications s'avèrent nécessaires pour améliorer l'aérodynamisme de l'avion, la plus visible étant la modification de la dérive. L'avion est transféré au CEV le et restera utilisé pour différents essais jusqu'en 19881.
  • Le "Mirage 2000-02" fait son vol inaugural le 18 septembre 1978, avec diverses modifications et équipements supplémentaires. Il doit notamment réaliser les essais d'emport et de tir ou largage des charges externes, et commencer les tests de ravitaillement en vol. L'avion est transféré au CEV le . A la fin d'un vol d'essai, le , un problème de carburant provoque l'extinction du moteur et le pilote doit s'éjecter. Le prototype est totalement détruit lors du crash2.

Une version biplace (Mirage 2000B), destinée à l'entrainement mais devant garder toutes les capacités opérationnelles, est demandée dès 19774. Pour installer le second poste de pilotage, les canons de 30mm et certains équipements électroniques sont supprimés, tandis que la capacité interne en carburant est légèrement réduite. Destiné à l'instructeur, le poste arrière lui permet de surveiller les actions de l'élève installé en place avant et de piloter l'appareil en cas de besoin. Certaines actions, par exemple la sélection des armements, ne sont cependant possibles qu'en place avant. Dans le cas d'une utilisation opérationnelle, un seul pilote est installé en place avant et les équipements électroniques manquants sont installés dans le poste arrière - sans avoir à démonter le siège.

Le prototype "Mirage 2000-B01" fait son premier vol le 11 octobre 1980 et est transféré au CEV le . Il participe à de nombreux essais notamment pour valider la formule biplace et l'emport du missile ASMP, puis plus tard pour tester les équipements destinés au Mirage 2000-5. L'avion est retiré du service en 1996.

Dès 1979, l'Armée de l'air française avait commandé une version biplace destinée d'une part à la pénétration tout-temps à basse altitude avec le missile nucléaire ASMP (alors en développement) et, d'autre part, aux missions d'attaque au sol et bombardement classique5. Désignée Mirage 2000N, cette version dispose d'un système de navigation et d'attaque (SNA) basé sur le radar Antilope V, doté d'un mode suivi de terrain (SDT) qui permet la détection du terrain dans le plan vertical à 12 km et le vol en mode automatique ou manuel à 200 pieds (60 m) d'altitude et 600 nœuds (1 110 km/h).

Sur le plan structurel, la voilure du Mirage 2000N est quasiment identique à celle des Mirage 2000C/2000B, et le fuselage est directement dérivé de celui du Mirage 2000B avec des différences d'aménagement interne liées aux équipement spécifiques embarqués. Le poste de pilotage arrière est occupé par un Navigateur Officier Systèmes d'Armes (NOSA, équivalent du Warfare Systems Officerdes pays anglophones), qui dispose néanmoins des commandes lui permettant de piloter l'avion.

Le premier prototype "Mirage 2000 N01" fait son vol inaugural le et effectue de nombreux essais pour valider les différences avec le Mirage 2000B, l'emport et le largage d'armements, ainsi que le SNA et le SDT. L'avion vole jusqu'en mars 1990, et sera ré-utilisé par la suite pour les essais du Mirage 2000D (voir ci-dessous).

Le second prototype "Mirage 2000 N02" fait son vol inaugural le  : les souris d'entrée d'air sont désormais fixes (limitant la vitesse à Mach 1,5), tandis que les systèmes de CME et d'auto-protection sont améliorés. Destiné à valider les procédures spécifiques d'emploi du missile ASMP, l'avion vole jusqu'à fin avril 1990 et sera lui aussi ré-utilisé par la suite pour les essais du Mirage 2000D (voir ci-dessous).

A la fin des années 1980, l'Armée de l'air française lança le développement d'une version capable de larguer des bombes guidées laser et des missiles air-sol par tous les temps, tout en conservant la capacité ASMP. 6 Désignée Mirage 2000D, cette version est dérivée du Mirage 2000N avec un système de navigation et d'attaque amélioré, un système de suivi de terrain amélioré, des modifications de capteurs et d'antennes, un renforcement de la structure pour emporter des charges plus lourdes, et l'ajout d'un lance-leurres sur le dos. L'avion est également capable d'emporter des nacelles de désignation laser.

Le premier prototype "Mirage 2000 D01" (ex-Mirage 2000 N01 modifié) fait son vol inaugural le pour commencer la validation des nouveaux systèmes embarqués. Il est suivi un an plus tard par le second prototype "Mirage 2000 D02" (ex-Mirage 2000 N02 modifié, premier vol le ).

L'expérience opérationnelle fait apparaître le besoin d'une plus grande capacité en carburant et d'une plus grande capacité en mode air-air. À la suite d'un nouvel appel d'offres de la DGA, 37 Mirage 2000 C sont transformés en Mirage 2000-5. Cette nouvelle version intègre de nouvelles technologies et des fonctionnalités souvent dérivées de celles du Rafale, principalement le radar RDY multifonction capable de détecter 24 cibles simultanément et de suivre 8 cibles dont 4 en mode prioritaire, avec une capacité de détection en mode air-air portée à 130 km contre 120 km pour le RDI (110 km pour le RDM), l'ajout de quatre points d'emport MICA qui permettent de tirer jusqu'à six missiles en mode « tire et oublie », sans avoir recours à la liaison de données. Le Mirage 2000-5 est optimisé pour les opérations d'interception à haute altitude et à des vitesses supersoniques (Mach 2,2 à 15 000 m), avec son moteur Snecma M53-P2, sa masse maximum au décollage est portée de 16,5 à 17,5 t. Le Mirage 2000-5 possède un système interne et intégré de contre-mesures électroniques, comprenant un détecteur de menaces avec des lance-leurres électromagnétiques ou infrarouges.

Cette rénovation a aussi permis de récupérer les 37 radars RDI remplacés par le RDY et de remettre à niveau les 37 Mirage 2000C qui avaient été livrés avec le radar RDM.

Deux versions légèrement différentes, appelées Mirage 2000-5 Mk.2 et Mirage 2000-9 et dotées de capacités multirôle (possibilité de configuration mixte air-air/air-surface), ont été dérivées du Mirage 2000-5 et commandées par la Grèce et les Émirats arabes unis (EAU) respectivement.

Mise en service[modifier | modifier le code]

Le premier Mirage 2000C de série fait son vol inaugural le , équipé du réacteur M53-5 et d'un radar RDM. Les livraisons à l'Armée de l'air française commencent début 1983 et, en décembre de cette même année, pilotes et mécaniciens de l'Escadron de chasse 1/2 Cigognes commencent leur formation. Le , jour du 50ème anniversaire de la création de l’Armée de l’air, 8 Mirage 2000C et 4 Mirage 2000B effectuent leur transfert officiel vers leur base d'origine, la Base aérienne 102 Dijon-Longvic. Les deux autres unités de la 2e escadre de chasse sont déclarées opérationnelles en juillet 1985 (EC 3/2 Alsace) et juin 1986 (ECT 2/2 Côte d'Or).7

Le premier Mirage 2000N de série fait son vol inaugural le 3 mars 1986, capable seulement de missions nucléaires ASMP limitées. Les livraisons à l'Armée de l'air française commencent début 1987 et, en septembre de cette même année, pilotes et mécaniciens de l'Escadron de chasse 1/4 Dauphinécommencent leur formation. Le , les premiers Mirage 2000N rejoignent leur base d'origine, la Base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur. Les premiers escadrons sont déclarés opérationnels en juillet 1988 (Escadron de chasse 1/4 Dauphiné) et juillet 1989 (Escadron de chasse 2/4 La Fayette).8

Le premier Mirage 2000N de série fait son vol inaugural le 31 mars 1993 et l'Escadron de chasse 1/3 Navarre est déclaré opérationnel fin 1993, suivi par l'Escadron de chasse 3/3 Ardennes mi-1994.9

Versions[modifier | modifier le code]

Mirage 2000 C/B/D/N/-5 Armée de l'air.

À l'origine développé pour être un avion d'interception et de supériorité aérienne, le Mirage 2000 a été ensuite commercialisé en différentes versions :

Mirage 2000B[modifier | modifier le code]

Version biplace d'entraînement. Appareils stationnés sur la base aérienne de Nancy-Ochey depuis l'été 2022. Sept RDI S5 en service au 10 :

Mirage 2000C[modifier | modifier le code]

Version monoplace utilisée pour la défense aérienne et entrée en service en juillet 1984 à l'escadron de chasse 1/2 Cigognes de la base aérienne 102 Dijon-Longvic. Appareils RDI S5 encore en service pouvant, depuis 2016, embarquer quatre bombes. Ils sont stationnés sur la base aérienne d'Orange-Caritat. L'Escadron de chasse 2/5 Île-de-France opèrent les 12 derniers Mirage 2000C qui sont retirés du service le 23 juin 202211. 4 appareils effectuent le dernier défilé du Mirage 2000C le 14 juillet 2022 :

  • Mirage 2000C (RDM) : version intérimaire équipée du radar RDM (le radar RDI prévu n'était pas encore disponible) et du moteur M53-5 ;
    • Mirage 2000C S1, nos 1 à 15 : équipés de radar RDM et armés de 2 missiles air-air Matra R550 Magic puis Magic II (à partir de 1985) en externe voilure (Magic II jusqu'à l'apparition du MICA pour les 2000-5 et plus tard sur les 2000D modifiés) et de 2 canons DEFA de 30 mm (valable pour tous les monoplaces : 2 canons types 30-550-F4, avec une cadence de tir nominale de 1800 à 2000 coups/min et cadence lente possible de 1150 à 1300 coups /min, 125 cartouches lovées dans un caisson pour chaque arme) ;
    • Mirage 2000C S2, nos 16 à 19 : équipés de radars RDM à capacité « look down » (détection vers le bas) améliorée ;
    • Mirage 2000C S3, nos 20 à 37 : capables de tirer également des missiles air-air Super 530F ;
  • Mirage 2000C (RDI) : version « définitive » équipée du radar RDI et du moteur M53-P2 à double flux et postcombustion ;
    • Mirage 2000C S4 : nos 38 à 48, équipés de radars RDI J1-1 et capables de tirer des missiles air-air Super 530D ;
    • Mirage 2000C S4-1 : nos 49 à 63, radars RDI J1-2 ;
    • Mirage 2000C S4-2 : nos 64 à 74, radars RDI J2-4 ;
    • Mirage 2000C S4-2A : passage au standard des Mirage 2000C S4, S4-1 et S4-2 avec un radar RDI J2-5 ;
    • Mirage 2000C S5 : nos 75 à 124, radars RDI J3-13 ;
    • Mirage 2000C S5-2C : Mirage 2000C S-5 mis à jour avec de nouveaux équipements ECCM (en) (contre contre-mesures électroniques).

Mirage 2000-5[modifier | modifier le code]

Version monoplace d'abord uniquement destinée à l'exportation, l'Armée de l'air prend ensuite la décision de porter un certain nombre de ses Mirage 2000C à la norme 2000-5, et rentre ainsi dans le « club des Fox 3 » (Voir article sur Missile air-air : Fonctionnement du mode « Fox 3 » : exemple avec le Mirage 2000-5 équipé du radar RDY). Il dispose d'une avionique profondément rénovée, avec notamment un radar RDY (Radar Doppler Y), d'un viseur tête haute Thomson-CSF VEH-320, de commandes Hotas (en anglais : hands on throttle and stick : « mains sur manette et manche ») et de contre-mesures intégrées ICMS Mk.II. Les Super 530D sont remplacés par 4 MICA EM (missile d'interception et de combat aérien), plus petits et plus modernes, adaptés à l'utilisation en défense aérienne.

Mirage 2000-9[modifier | modifier le code]

Version totalement polyvalente avec radar RDY-2 (15 % de portée supplémentaire comparé au RDY), EMTI (Ensemble Modulaire de Traitement de l'Information), pod de désignation laser, vendue aux Émirats arabes unis (EAU) et à la Grèce[réf. nécessaire]. Cette version est capable de missions air-air avec des capacités proches des 2000-5, air-sol avec des missiles Black Shaheen (version du SCALP-EG spécifique aux EAU) et air-surface avec missiles Exocet, le tout avec ravitaillement en vol. L’avion est aussi doté du mode de visualisation des cibles mobiles pour le suivi de véhicules au sol, et un mode air/mer.

La France livre aux EAU soixante-deux Mirage 2000-9 entre 1998 et 2009. Un projet de modernisation des appareils, par Dassault Aviation et Thales, est annoncé en 2017 par les EAU mais n'a pas encore abouti en juillet 2018 selon Le Monde13,14,15. Le contrat de modernisation est finalement signé en novembre 201916.

Des Mirage 2000-9 sont utilisés par les EAU pendant la guerre du Yémen17,18,19.

Mirage 2000N[modifier | modifier le code]

Version spécialisée dans la frappe nucléaire en service de 1988 à 2018, emportant le missile Air-sol moyenne portée amélioré (ASMP-A) pour le 2000 NK3 (les 2000 NK1 et NK2 emportaient l'ASMP d'origine), désormais remplacé par le Rafale dans ce rôle. Les 2000 NK2 et NK3 pouvaient emporter de l'armement conventionnel comme des bombes ou des lance-roquettes (les 2000 NK1 ne faisaient que du nucléaire à l'origine avec 1 missile ASMP). Tous les 2000 N pouvaient emporter 2 Magic d'autodéfense, ils n'avaient pas de canons de 30 mm (comme tous les 2000 biplaces).

Mirage 2000D[modifier | modifier le code]

Mirage 2000D de la 30e escadre de chasse.

Version biplace air-sol d'assaut conventionnel tout temps spécifique à la France.

  • Mirage 2000D RMV : Rénovation Mi-Vie à effectuer sur 55 appareils jusqu'à 2024.

Mirage 2000E[modifier | modifier le code]

Appareils réservés à l'exportation, avec possibilités de modifications de l'avionique suivant les clients, mais toujours autour du radar RDM.

Autres caractéristiques[modifier | modifier le code]

L'appareil hérite des souris mobiles20, déjà présentes sur le Mirage III. Elles permettent de modifier le profil des entrées d'air du réacteur.

Les autres caractéristiques sont les suivantes :

  • capacité en carburant de la version monoplace : 3 160 kg en interne, 4 150 kg avec le réservoir ventral de 1 300 L, 6 320 kg avec les réservoirs sous voilure de 2 000 L et 7 310 kg avec les trois réservoirs. Soustraire 60 kg à chacune des configurations pour la version biplace ;
  • temps sur zone à 150 NM de la base à 25 000 ft : h 40 min ;
  • rayon d'action à Mach 0,8 et à une altitude de 15 000 ft avec trois réservoirs supplémentaires largués avant le combat : 830 nautiques avec 6 missiles air-air MICA ;
  • possibilité de ravitaillement en vol à l'aide d'une perche démontable ;
  • depuis fin 1999, plusieurs Mirage 2000 français ont vu leur radar équipé du mode Non-Cooperative Target Recognition21 ;
  • disponibilité démontrée au combat pendant l'opération Chammal en 2015 : plus de 90 %22.

Engagements[modifier | modifier le code]

Drapeau de la France France[modifier | modifier le code]

Les engagements des Mirage 2000 pour la France sont les suivants :

Drapeau de la Grèce Grèce[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Inde Inde[modifier | modifier le code]

Un Mirage 2000 biplace de l'Armée de l'air indienne.

Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis[modifier | modifier le code]

Drapeau du Qatar Qatar[modifier | modifier le code]

Drapeau du Pérou Pérou[modifier | modifier le code]

  • Drapeau de l'Équateur Lors de la guerre du Cenepa, les Mirage 2000 péruviens sont engagés dans des missions de supériorité aérienne et d'escorte. À la suite des restrictions budgétaires et dans l'incapacité à acheter des missiles Magic 2 et des Super 530 D, les Mirage 2000 ne sont équipés que de Magic 1.

Pays utilisateurs[modifier | modifier le code]

La production de Mirage 2000 a été arrêtée en 2007 : 7 prototypes, 4 appareils de présérie et 601 de série — soit 612 machines au total — sont sortis des usines Dassault Aviation. Les derniers ont été livrés à la Grèce le .

Drapeau de la France France[modifier | modifier le code]

Un KC-135 Stratotanker de l'US Air Force ravitaille en vol un Mirage 2000Dde l'Armée de l'air française au-dessus de l'Afghanistan, le .

Un Mirage 2000-5 appartenant à l'escadron 1/2 Cigognes de l'Armée de l'air française.

314 exemplaires (131 en ligne le )31 :

Plusieurs Mirage 2000 B et 3 Mirage 2000 N servent en sus en 2018 à la DGA Essais en vol36

Drapeau du Brésil Brésil[modifier | modifier le code]

12 exemplaires :

Drapeau de l'Égypte Égypte[modifier | modifier le code]

20 exemplaires :

  • 16 Mirage 2000 EM (nos 101 à 116) ;
  • 4 Mirage 2000 BM (nos 201 à 204).

Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis[modifier | modifier le code]

68 exemplaires :

  • 22 Mirage 2000 EAD (nos 731 à 752) ;
  • 8 Mirage 2000 RAD (nos 711 à 718) ;
  • 6 Mirage 2000 DAD (nos 701 à 706) ;
  • 30 Mirage 2000 EAD/RAD/DAD sur les 36 précédents ont été portés au standard « -9 », tous les monoplaces devenant RAD ;
  • 20 Mirage 2000-9 RAD monoplaces (nos 719 à 730 et 753 à 760) ;
  • 12 Mirage 2000-9 DAD biplaces (nos 707 à 710 et 761 à 768) ;

En 2009, 62 Mirage 2000-9 ont été livrés. Il avait été envisagé qu'ils puissent être repris par la France et revendus sur le marché international de l'occasion, en échange de l'achat de 60 Rafale sur la période 2012-201439.

Drapeau de la Grèce Grèce[modifier | modifier le code]

Un Mirage 2000 EG grec au décollage.

55 exemplaires :

  • 36 Mirage 2000 EG (nos 210 à 245) : 10 d'entre eux ont été portés au standard « -5 Mk.2 » (Les 2000 EG : 211, 214, 227, 230, 234, 235, 236, 240, 243 et 245 deviennent 2000-5 EG : 511, 514, 527, 530, 534, 535, 536, 540, 543 et 545) ;
  • 4 Mirage 2000 BG (nos 201 à 204) ;
  • 10 Mirage 2000-5 EG monoplaces (nos 546 à 555) ;
  • 5 Mirage 2000-5 BG biplaces (nos 505 à 509).

Drapeau de l'Inde Inde[modifier | modifier le code]

Un Mirage 2000 indien et un F-15 de l'US Air Force sur la base aérienne de Gwalior (en), durant l'exercice Cope India (en) 04, en 2004.

59 exemplaires :

  • 46 Mirage 2000 H (nos KF101 à KF146) ;
  • 13 Mirage 2000 TH (nos KT201 à KT213).

Un contrat de modernisation des 49 Mirage 2000 H/TH indiens restants a été signé en juillet 2011 pour les porter au standard I/TI. Il consiste en une mise à jour complète de l'électronique embarquée (intégration de cinq systèmes de visualisation, nouvelle liaison de données, radar RDY-3, système de navigation TOTEM, suite de guerre électronique ICMS Mk4, nouveau système IFF) et des systèmes d'armes (capacité de tir MICAnotamment), destinée à prolonger la vie opérationnelle des appareils d'une vingtaine d'années. Deux appareils sont modifiés en France, au Centre d'Essais en Vol de Dassault Aviation, à Istres. Le premier appareil modernisé en France a effectué son premier vol le 5 octobre 2013 et a été réceptionné par les forces aériennes indiennes le 25 mars 201540,41. Les autres appareils sont pris en charge localement par Hindustan Aeronautics Ltd (HAL). Ce contrat est divisé en plusieurs lots, dont environ 1,4 milliard d'euros pour rénover les cellules (1 milliard d'euros pour Thales et 400 millions pour Dassault Aviation), 900 millions d'euros pour 500 missiles MICA (MBDA) et des kits de lancement (Thales et l'Indien HAL)42.

Drapeau du Pérou Pérou[modifier | modifier le code]

12 exemplaires :

  • 10 Mirage 2000 P (nos 050 à 054 et 060 à 064) ;
  • 2 Mirage 2000 DP (nos 193 et 195).

Drapeau du Qatar Qatar[modifier | modifier le code]

12 exemplaires :

  • 9 Mirage 2000-5 EDA (nos QA90 à QA98) ;
  • 3 Mirage 2000-5 DDA (nos QA85 à QA87).

Ces avions seront retirés du service après la mise en service des Rafale commandés par le Qatar.

En novembre 2021, il était annoncé que la société ARES [Advanced Redair European Squadron] allait racheter cette flotte pour une somme non déclarée, avec l'appui de Dassault, Thalès et Safran, afin de fournir une capacité d'entraînement à la Marine nationale avec 3600 heures de vol sur 6 ans43.

En octobre 2022, il est annoncé que l'Indonésie s'est portée acquéreuse de ces 12 avions pour entrainer ses pilotes et les préparer à utiliser les Rafalequ'elle a commandé44.

Drapeau de Taïwan Taïwan[modifier | modifier le code]

Mirage 2000-5 taïwanais.

60 exemplaires :

  • 48 Mirage 2000-5 EI (nos 2001 à 2048) ;
  • 12 Mirage 2000-5 DI (nos 2051 à 2062).

Accidents[modifier | modifier le code]

Entre 1984 et 2019, au moins 89 appareils ont été perdus à la suite d'accidents45.

Drapeau de l'Égypte Armée de l'air égyptienne[modifier | modifier le code]

Drapeau des Émirats arabes unis Force aérienne des Émirats arabes unis[modifier | modifier le code]

Drapeau de la France Armée de l'air française[modifier | modifier le code]

Les accidents suivants ont été enregistrés dans l'Armée de l'air française :

Mirage 2000D no 612 accidenté le en Afghanistan, récupéré par un M88 Recovery Vehicle de l'USMC lors d'une opération franco-américano-italienne.

Drapeau de la Grèce Force aérienne grecque[modifier | modifier le code]

Les accidents suivants ont été enregistrés au sein de la Elleniki Polemikí Aeroporía :

Drapeau de l'Inde Force aérienne indienne[modifier | modifier le code]

Les accidents suivants ont été enregistrés au sein de l'Indian Air Force :

Drapeau de Taïwan Force aérienne de Taïwan[modifier | modifier le code]

  • le 10 octobre 1999, le Mirage 2000-5DI n° 2053 s'abîme dans le détroit de Taïwan à la suite d'une avarie réacteur, conséquence d'une absorption volatile. Les deux occupants s'éjectent et sont récupérés blessés ; ils seront hospitalisés ;
  • le 14 décembre 1999, le Mirage 2000-5EI n° 2036 s'abîme en mer, à 55 km au large du canton de Su'ao. Le contact radio est perdu. Le commandant Jiang Jin-Liang est porté disparu ;
  • le 14 , le Mirage 2000-5DI n° 2058 s'abîme en mer au cours d'une mission d'entraînement, 40 km au large de Hsinchu : l'équipage signale une avarie réacteur 20 minutes après le décollage puis s'éjecte ; le lieutenant-colonel Chang Chien-Hsiang est récupéré par les secours mais décède des suites d'une hypothermie ; le sous-lieutenant Liu Hao-Fan est porté disparu. Taïwan a temporairement interdit de vol ses Mirage 2000, pour inspection par des ingénieurs français ;
  • En novembre 2002, le Mirage 2000-5DI n° 2057 prend feu au sol. Les deux aviateurs sont saufs. L'avion est réparé et remis en service ;
  • le 3 octobre 2012, un pilote taïwanais se tue en France lors de sa formation ; Taïwan a temporairement interdit de vol ses Mirage 2000, pour protestation et demande d'explications ;
  • le 20 mai 2013, le Mirage 2000-5DI n° 2052 s'écrase au large de Hsinchu ; le lieutenant-colonel Liu Yuan-Hsiang et le sous-lieutenant Cheng Yu-Teng s'éjectent ;
  • le 7 novembre 2017, le Mirage 2000-5EI n° 2040 s'abîme en mer, à 167 km au nord-nord-ouest de Keelung, 34 minutes après avoir décollé. La raison de la disparition est toujours inconnue, le capitaine Ho Tzu-Yu95 et son avion n'ont toujours pas été retrouvés96.

Marquages et unités françaises[modifier | modifier le code]

Les Mirage 2000C RDI ont équipé les unités françaises suivantes97,98 :

 
UnitéDébutFin
EC 5/330 Côte d'Argentseptembre 1987(inconnue)
EC 1/5 VendéePremiers avions juillet 198829 juin 2007
EC 2/5 Ile de FrancePremiers avions début 198923 juin 2022
EC 3/5 Comtat VenaissinOpérationnel fin 199031 août 1997
EC 1/12 CambrésisOpérationnel en avril 199230 mars 2012
EC 2/2 Côte d'Or19981999
EC 2/12 PicardiePremiers avions en sept. 19927 juillet 2009
EC 4/33 VexinJuillet 20012008
EC 3/11 Corse3 novembre 2008fin 2011

Informations complémentaires

Poids1 kg
Dimensions20 cm
Echelle

1/48

Brand

Kinetic

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