AH-64DI Saraf Attack Helicopter

82.50 

Kit en plastique TAKOM au 1/35

Rupture de stock

UGS : Takom 2605 Catégories : , , , , Étiquettes : ,

Boeing AH-64 Apache

Boeing AH-64 Apache
Image illustrative de l’article Boeing AH-64 Apache
AHDT WAH-64D Apache de l’Army Air Corps.

RôleHélicoptère d'attaque
ConstructeurDrapeau des États-Unis Hughes Aircraft (1975–1984)
Drapeau des États-Unis McDonnell Douglas(1984–1997)
Drapeau des États-Unis Boeing (1997–présent)
Premier vol
Mise en service
Date de retraitToujours en service
Coût unitaire15,4 millions $ (2007)
Nombre construit+ de 2 400 en avril 20201
2 100 en janvier 2015
2
Équipage
2 en tandem (1 pilote, 1 tireur)
Motorisation
MoteurGeneral Electric T700
AH-64A : T700-701
AH-64A+ et D : T700-701C
AH-64E : T700-701D
Nombre2
TypeTurbomoteurs
Puissance unitaireAH−64A : 1 660 ch
AH−64A+ et D : 1 890 ch
AH−64E : 2 000 ch
Nombre de pales4
Dimensions
Image illustrative de l’article Boeing AH-64 Apache
Diamètre du rotor14,63 m
LongueurAvec rotor : 17,76 m
Hauteur3,84 m
Masses
À videAH−64A : 5 165 kg
AH−64A+ et D : 5 352 kg
Carburant1 421 kg
Avec armement8 006 kg
MaximaleAH−64A : 9 525 kg
AH−64A+ et D : 10 432 kg
Performances
Vitesse de croisièreAH−64A : 279 km/h
AH−64A+ et D : 265 km/h
Vitesse maximale279 km/h
Plafond6 096 m
Vitesse ascensionnelle853 mètres m/min
Distance franchissableAH−64A : 482 km
AH−64A+ et D : 407 km
Armement
InterneChain gun M230 de 30 mm(jusqu'à 1 200 obus)
ExterneMissiles AGM-114 Hellfire, FIM-92 Stinger, Starstreak(n'est pas en service), AIM-9 Sidewinder
Roquettes Hydra-70 et/ou Mk 4 Folding-Fin Aerial Rocket

L’AH-64 Apache est un hélicoptère d'attaque tous temps. En 2018, il est construit par Boeing, qui absorba en 1997 la société McDonnell Douglas, qui avait elle-même racheté la société Hughes Aircraften 1984. Cette dernière l'avait développé pendant la guerre froide afin de stopper les colonnes de chars de combat du pacte de Varsovie en cas de conflit en Europe. Tous les appareils sont produits dans l'usine Boeing de Mesa dans l'Arizona.

Son baptême du feu eut lieu au Panama en décembre 1989. Par la suite, il fut engagé massivement pendant la guerre du Golfe (1990-1991) et plus récemment sur les théâtres afghan, irakien, libyen et yéménite.

Origines[modifier | modifier le code]

AH-64E américain en 2019.

L'United States Army avait exprimé, en 1972, le besoin d'un hélicoptère de combat conçu pour effectuer des missions antichar par tous les temps, de jour comme de nuit.

Une première machine de cette catégorie, le Lockheed AH-56 Cheyenne, n'avait pas été retenue car trop complexe et concurrençant trop les avions de l'United States Air Force par sa vitesse, et pendant la guerre du Viêt Nam, le seul véritable hélicoptère de combat engagé en opérations fut le Bell AH-1 Cobra. Construit à plusieurs milliers d'exemplaires, cet hélicoptère était cependant dans l'incapacité d'opérer de nuit ou par mauvais temps. Pendant les années qui suivirent, plusieurs versions du Cobraconçues en vue de corriger de telles insuffisances furent mises au point, mais l'US Army ne perdit jamais de vue le fait qu'il lui faudrait un jour disposer d'un véritable hélicoptère de combat.

De telles caractéristiques impliquaient la réalisation d'un hélicoptère lourd, puissant et coûteux. L'US Army, qui était décidée à mener cette entreprise jusqu'à son terme, mit en place un programme, l'Advanced Attack Helicopter, puis sélectionna deux projets conçus respectivement par les sociétés Bell Helicopter Textron et Hughes Helicopters.

Mis au point par Bell, l'YAH-63 était équipé d'un train d'atterrissage tricycle et d'un habitacle biplace dans lequel le mitrailleur occupait la place arrière, le pilote prenant place à l'avant. L'appareil d'Hughes, qui portait la dénomination d'YAH-64, était doté d'un atterrisseur à roulette de queue et d'un habitacle dans lequel le pilote était assis à l'arrière, en position surélevée. Les capteurs de l'appareil mis au point par Hughes étaient logés dans le nez, et le canon se trouvait en position ventrale.

Les deux machines étaient propulsées par des turbomoteurs General Electric, mais Hughes avait placé ces derniers à l'extérieur du fuselage, dans des nacelles d'où sortaient des arbres de transmissions inclinés. Ce fut son projet qui fut finalement retenu le .

Le premier prototype volant de l'YAH-64, qui avait été également désigné Air Vehicle 0, décolla le . À ce moment, la configuration de l'hélicoptère Hughes avait été modifiée en profondeur. Le principal changement était la mise en place d'un empennage en T (à l'origine, les stabilisateurs monoblocs étaient implantés dans la poutre de queue). De très nombreuses transformations furent apportées à l'Apache au cours des huit années suivantes.

Un accord définitif de production fut signé le pour un total initial de 11 Hughes Apaches AH-64A. Finalement, le , le premier AH-64A de série quitta les chaînes de montage et fut livré en janvier 1984 à la United States Army Aviation Branch.

En 1984 également, Hughes Helicopters est rachetée par McDonnell Douglas où elle devient McDonnell Douglas Helicopter Systems. Elle sera ensuite absorbée par Boeing en 1997.

À partir de 1990, le AH-64D, une version nettement améliorée au niveau de l'avionique et dotée d'un radar sous radôme au-dessus des pales, a été testé. Il est entré en service en 1995 et depuis plusieurs centaines d'AH-64A ont été convertis à ce standard. Le 781e et dernier Apache AH-64D de l'US Army est entré en service le , plus de 260 autres ont été exportés3.

Son système de vision nocturne, embarqué en pointe avant et destiné à la désignation d’objectif et à la poursuite de cible, est l'objet d'une modernisation à la suite d'un contrat remporté en novembre 2010 par Lockheed Martin4. Les améliorations, inspirées en partie du programme annulé RAH-66 Comanche, concernent l'ensemble des sous-systèmes, de la centrale inertielle aux capteurs infrarouges thermiques en passant par le capteur bas niveau de lumière.

La nouvelle version AH-64E, nommée jusqu'au AH-64D Block III5, dont le premier exemplaire est livré à l'US Army le 2 novembre 2011 intègre, outre les modifications précitées, une capacité de prendre le contrôle à distance de drones et des moteurs T700-GE-701D d'une puissance unitaire de 2000 chevaux augmentant sa vitesse de combat à 304 km/h (soit 37 km/h de plus) ainsi que ses capacités d'emports. Il est prévu à cette date un total de 690 exemplaires ayant ce standard en 2026 dont 56 nouveaux appareils et 634 remis à niveau 6,7.

En 2017, 11 nouveaux AH-64 sont livrés construit à Mesa (Arizona), aucun en 2018, contre 57 remis à niveau en 2017 et 23 en 20188. Le 500e exemplaire est livré début avril 20209.

En mai 2020, l'US Army prévoit un total de 791 AH-64E essentiellement par conversion des anciens standards, et il resterait en service jusqu'en 206010.

Il est prévu une remotorisation dans les années 2020 avec des turbomoteurs plus puissants et moins chers à l'entretien, dans le cadre du programme Advanced Affordable Turbine Engine. Le futur moteur, soit Honeywell/Pratt & Whitney HPW3000, soit General Electric GE3000, devra avoir une puissance de 3 000 ch, soit une augmentation de 50 % de puissance par rapport à l'actuel turbomoteur General Electric T700, avoir une réduction de consommation de carburant de 25 %, permettre une diminution de 35 % des frais de maintenance et une durée de vie plus longue de 20 %. Une production initiale à faible cadence est prévue à partir de 2022/202311.

Son remplacement doit avoir lieu à partir du milieu des années 2030 par un appareil dont on estime, en janvier 2014, que le premier vol doit avoir lieu en 201712.

Structure[modifier | modifier le code]

Contrairement aux hélicoptères conventionnels, le fuselage de l'Apache a été conçu pour continuer à évoluer au milieu d'un champ de bataille après avoir pris un coup au but.

L'habitacle et le moyeu du rotor principal sont capables de résister à des impacts multiples d'obus perforants/incendiaires de 23 mm tirés généralement par le redoutable ZSU-23-4 Shilka. Cette protection est offerte par 1 100 kg de blindage en carbure de bore renforcé avec du nylon. Le pare-brise du canonnier ainsi que la verrière du pilote sont à l'épreuve des balles de calibre .50 et l'intérieur du cockpit est tapissé avec des plaques de Kevlar afin de limiter la propagation d'éclats en cas de perforation. Les sièges du pilote et du canonnier sont blindés au niveau du dossier et des côtés. Toujours dans le but d'augmenter les chances de survie, un écran blindé transparent sépare le pilote et le canonnier.

Dès la conception de la cellule, certains composants vulnérables ont été délibérément surdimensionnés afin de continuer à fonctionner lorsqu'ils sont endommagés, ainsi le moyeu du rotor principal a un diamètre de 18 centimètres au lieu des 8 centimètres prévus initialement. On insiste aussi sur la redondance des systèmes, déjà usuelle en aéronautique : ainsi les commandes, les circuits hydrauliques et électriques sont dédoublés. En plus d'être auto-obturants, les réservoirs tout comme le fuselage, sont conçus pour résister à la violence d'un crash. Les turbines sont par ailleurs implantées aussi loin que possible, afin d'éviter la perte des deux en cas d'impact direct sur l'une d'entre elles. Comme la majorité des hélicoptères bimoteurs, l'Apache est capable de voler avec un seul moteur.

Armement[modifier | modifier le code]

Mission
AH-64A/D de
l'US Army
HellfireObus de 30 mmHydra 70Vitesse
maximale
(knots)
Vitesse ascensionnelle
(pieds/min)
Endurance
(heures)
Antichar161 20001489902,5
Appui-feu81 200381508602,5
Escorte01 200761538002,5

L'Apache est doté d'une tourelle-canon chain gun M230 de calibre 30 mm. La portée est de 1 500 m et le débattement limité à 11° vers le haut (+30° pour l'EC665 tigre) ce qui limite les possibilités de combat air-air.

Il peut emporter tout une panoplie de roquettes et de missiles, les plus couramment utilisés sont :

Opérateurs[modifier | modifier le code]

Malgré son coût, cet appareil connaît une carrière respectable à l'exportation ou il est le plus vendu des hélicoptères d'attaque contemporains: sur les 1 048 Apaches construits en 2000, plus de 200 ont été livrés hors des États-Unis. En juillet 2019, il est en service dans 14 pays, en juin 2020, 17 en ont commandé :

Opérateurs de l'AH-64 Apache

L'Apache est connu au Royaume-Uni sous le nom d'AgustaWestland Apache AH-1, il est équipé entre autres de moteurs Rolls-Royce Turbomeca RTM322.

Résultats opérationnels[modifier | modifier le code]

Missiles AGM-114 Hellfire et roquettes Hydra-70.

Le coût originel d'un AH-64A était de 14,5 millions de dollars. En septembre 2003, la Grèce a acheté douze AH-64D pour un coût total de 675 millions de $ (incluant probablement les armes et la maintenance), soit un prix unitaire de 56,25 millions de $.

L'AH-64 Apache fit ses premières armes dans la United States Army Aviation Branch au cours de l'invasion de Panama en 1989, lors de l'opération Just Cause. Il participa également à la première guerre du Golfe en 1990-1991. Le , 8 AH-64A guidés par 4 MH-53 Pave Low III effectuèrent la première mission de combat de l'opération Tempête du Désert en détruisant plusieurs stations radar irakiennes, permettant aux premières vagues d'avions de combat alliés de rentrer dans l'espace aérien irakien sans être détectées.

277 AH-64 furent engagés, détruisant plus de 500 chars, de nombreux transports de troupe blindés et autres véhicules. Néanmoins, ces résultats sont à comparer à ceux des 174 A-10 Thunderbolt II — un avion d'attaque au sol technologiquement plus ancien et déprécié par les autorités militaires américaines au profit de l'AH-64 — qui détruisirent 1 000 chars d’assaut, 2 000 véhicules militaires et 1 200 pièces d’artillerie, pour seulement sept pertes. Ce grand écart est du au fait que les Apache ont été engagés assez tard dans le conflit, contrairement aux A-10, employés dès le premier jour du conflit.

L'AH-64 fut déployé dans les Balkans au cours des années 1990, lors des conflits en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo. Cet appareil rencontra de nombreux problèmes sur ce terrain accidenté, montagneux et forestier. Deux Apaches furent perdus accidentellement durant la guerre du Kosovo en Albanie, et de nombreuses critiques pointèrent du doigt des défauts dans l'entraînement des équipages, généralement basés dans les grands déserts américains et peu préparés au type de terrain rencontré au Kosovo48. La totalité de la flotte présente dans les Balkans fut interdite de vol pendant deux semaines en décembre 2000. D'autres aspects furent également critiqués : des déficiences dans l'équipement de vision nocturne, les réservoirs de carburant, et ses capacités de survie au combat furent mises en doute.

L'AH-64 est engagé dans les conflits en cours en Afghanistan et en Irak. Ses résultats sur ce terrain d'opération sont d'abord mitigés : il requiert des opérations de maintenance très lourdes et répétées qui réduisent fortement son opérabilité, les accidents et tirs amis sont restés fréquents et composent la majorité des pertes enregistrées, et les troupes au sol semblent massivement lui préférer l'A-10 Thunderbolt II lors de leurs demandes d'appui aérien. L'appareil a confirmé ses capacités de destruction de blindés, mais son domaine de vol à très basse altitude l'expose fortement aux tirs ennemis et de nombreux appareils ont été endommagés au combat. Le , lors de l'opération liberté irakienne, 33 AH-64 engagèrent une brigade blindée de la division Medina de la garde républicaine irakienne à Kerbala : 30 AH-64 furent endommagés, la plupart sévèrement dont deux au-delà de toute réparation, et l'un dut atterrir à la suite de fuites hydrauliques. La télévision irakienne diffusa largement des images de l'AH-64 abattu, proclamant à fin de propagande qu'il avait été abattu par un vieux fermier armé d'un fusil rudimentaire. Ce fut un échec militaire et médiatique pour l'armée américaine, mais l'appareil confirma aussi sa robustesse, les 29 autres AH-64 endommagés ayant pu rejoindre sans encombre leur base. Au total, durant la guerre d'Irak, on compte début 2010, 27 appareils perdus dont 12 du fait d'une action ennemie.

Les dégâts encaissés sur ces théâtres d'opération, où la majorité des défenses anti-aériennes sont de simples canons anti-aériens ou des roquettes non guidées RPG-7, soulèvent également des questionnements sur la survivabilité de ce type d'appareil à basse altitude sur des théâtres d'opération plus hostiles, au relief encaissé et saturés de défense SAM (Surface-to-air missile), mais par rapport à la génération précédente d'hélicoptères de combat, il y a de profonds progrès (Sur les 1 116 AH-1G Cobra construits, il y a eu environ 300 pertes au Viêt Nam, dont 2/3 environ dans des accidents opérationnels en cinq ans d'opérations).

À partir de janvier 2014, les Pays-Bas engagent 4 Apaches au Mali dans le cadre de la MINUSMA.

Le 4 octobre 2014, il est de nouveau engagé en Irak dans le cadre de la guerre contre l'État islamique49. En 2014, le déploiement en zone de guerre de la version AH-64E en Afghanistan est positive avec un taux de disponibilité de 87 % et un temps de réponse amélioré de 57 %50.

L'Arabie saoudite a engagé ses Apaches depuis 2015 dans la guerre du Yémen. 3 AH-64 sont abattus au combat les 7 mai, 5 août, et 26 août51.

 

Informations complémentaires

Poids1 kg
Dimensions20 cm
Echelle

1/35

Matériau

Plastique

Période

1914-1918/WW1

Brand

TAKOM

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