Entwicklungsserie
La série était déclinée en six classes de poids : E-5, E-10, E-25, E-50, E-75 et E-100, à partir desquelles de nombreuses variantes devaient être produites. Ces véhicules, utilisant de nombreuses pièces communes, devaient remplacer les Panther, Tigre, Tigre II, ainsi que des canons d'assaut et des engins antiaériens.
Pour faire face au parc blindé ennemi, la production doit assurer une amélioration à la fois quantitative et qualitative. Un plan de modernisation est initié en mai 1942 sous l'impulsion de l'Oberbaurat Heinrich Ernst Kniepkamp (ci-contre), ingénieur en chef du Waffenprüfamt 6 (Département de développement des véhicules blindés du Heereswaffenamt). Le programme Entwicklungstypen (« types standards ») ou Einheitsfahrgestell (« châssis à usage multiple ») est validé en avril 1943 pour une production escomptée en 1945-1946. En vue de la standardisation et de la modernisation des engins, le cahier des charges note certains critères précis, élaborés en tenant compte des retours d'expérience des équipages de blindés1. Les pièces d'assemblages seront interchangeables selon le modèle de char. Les châssis doivent être le plus bas possible et bénéficier de nouvelles suspensions placées en extérieur. Les organes de direction et de transmission doivent être placés à l'arrière, au plus près du bloc moteur (nouvelles motorisations prévues), de manière à dégager de l'espace et du poids, réinvestis à l'avant par l'accroissement du blindage, renforcé par zingage et une attention portée aux soudures. Les pièces d'artillerie doivent être équipées de systèmes de stabilisation, d'organes de visée améliorés, voire de télémètre ; les appareils de vision nocturne à infrarouge, en cours d'élaboration, doivent être facilement installables.
À l'arrêt des hostilités, aucun exemplaire d'Entwicklungstyp ne sera achevé et il n'y aura, au mieux, que quelques châssis-prototypes en cours d'élaboration. Les données historiques concernant les modèles demeureront sans doute incomplètes voire faussées, car entachées de voiles successifs : destructions des documents originaux en 1945, renseignements parcellaires des acteurs transmis aux Alliés, extrapolations intuitives des auteurs actuels, imagination fantaisiste sur les « armes secrètes nazies » qui foisonne dans divers médias… De nombreux faux projets de blindés existent ainsi (au-delà des « paper panzers »), en particulier dans le modélisme, le web et les jeux vidéo, où sont représentés, entre autres, des « E-79 Schwarzwolf » ou des « E-90 Säbeltiger »2,3.
Liste des classes de l'E-serie[modifier | modifier le code]
E-5 : gamme d'engins légers destinés au remplacement de véhicules tels que les Pzkpfw I et II, la série des SdKfz 250 et, entre autres, de nombreux véhicules de servitude.
- E-10 : gamme d'engins destinés au remplacement de véhicules tels que les Sdkfz 234 Puma et Jagdpanzer 38(t).
- E-25 : gamme d'engins destinés au remplacement des Pzkpfw III et IV et véhicules antichars équivalents.
- E-50 : gamme d'engins moyens de 50 à 75 tonnes destinés au remplacement du Panther et du Panther II (de) dérivés. Cette version devait former l'ossature de l'arme blindée allemande.
- E-75 : gamme d'engins lourds de 75 à 100 tonnes destinés au remplacement du Tiger I et Tiger II, avec un châssis et une tourelle modifiée de ce même char, armés du même canon de 88 mm ou d'un 105 mm, pour un poids estimé entre 75 et 100 tonnes.
- E-100 : nouvelle catégorie de chars super-lourds atteignant plus de 100 tonnes, plus légers toutefois que le Maus, armée soit d'un canon de 128 mm, de 150 mm, voire de 170 mm. Un prototype non achevé devait être armé d'un canon de 128 mm.
Informations complémentaires
Poids | 1 kg |
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Dimensions | 24 × 6.5 × 34 cm |
Echelle | 1/35 |
Matériau | Plastique |
Période | 1939-1945/WW2 |
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